Good Morning England, ou la Renaissance tant attendue
Synopsis : En 1966, le rock explose dans le monde, et notamment au Royaume-Uni.
Radio Rock, une radio pirate, diffuse ses programmes depuis un bateau naviguant dans les eaux internationales au large de la côte anglaise. Le gouvernement britannique est bien décidé à réduire ces voix dissidentes au silence, mais ces incroyables Disc Jokeys ne comptent pas se laisser faire. Quand ils occupent l'antenne avec du sexe, de la drogue et du rock'n'roll, près d'un Anglais sur deux est à l'écoute. C'est dans ces conditions que Carl est envoyé par sa mère auprès de son parrain, Quentin, afin qu'il réfléchisse à son avenir, après s'être fait renvoyer du lycée. Il se trouve que celui-ci est le patron de Radio Rock, une radio pirate qui émet depuis un bateau en mer du Nord peuplé d'un équipage de DJ's rock and roll. À leur tête se trouve le Comte, un Américain exubérant, véritable dieu des ondes en synergie totale avec la musique. A ses côtés, ses fidèles animateurs : Dave, ironique, intelligent et d'un humour acéré ; l'adorable Simon, qui cherche l'amour ; l'énigmatique Midnight Mark, séduisant et silencieux ; Wee Small Hours Bob, le DJ des petites heures du matin, accro à la musique folk et à la drogue, Thick Kevin, qui possède l'intelligence la plus microscopique du monde ; On-the-Hour John, le chroniqueur des actualités, et Angus "The Nut" Nutsford, qui est sans doute l'homme le plus agaçant d'Angleterre...
La vie en mer du Nord est riche en événements...
En 1966, la musique rock s’apprête à vivre ses heures de gloire en Angleterre. Les Kinks, les Beatles, Bowie, les Stones, Hendrix et consorts frapperont aux quatre coins de la planète.
The boat that rocked (transposé en
Good morning England) rajeunit le rock d’une trentaine d’années. Retour à son âge d’or et à l’époque où les radios pirates symbolisaient la liberté que toute une jeunesse ira brandir à Woodstock. Jusqu’à son générique de fin composé de quelques pochettes de disques qui ont marqué ces trente dernières années, le film rend un bel hommage à Radio Caroline en s’appuyant sur une bande originale impeccable de bout en bout.
C’est à travers
Good Morning England que Richard Curtis a su mieux que personne montrer la vraie réalité de Radio Caroline et de son équipage. Leur présence quasi-constante sur les ondes a fait d'eux les animateurs radio les plus aimés de toute l’Angleterre et là où d’autres ont abandonné, battus par la mer et l’Etat, inlassablement à la poursuite des radios offshores, Radio caroline s’est relevé et à su passer entre les mailles du filet, parfois de justesse mais toujours gagnante. Ainsi chaque auditeur, à la recherche de bonne musique et d’un peu d’humour à pu trouver sa place dans ce cercle d’amateurs de Rock’n’Roll à un moment où vivre en Angleterre n’était pas forcément
un plaisir pour tout le monde.
Alors, bilan de l’histoire ? Une demi dizaine de naufrages, le même nombre d’arrestations, deux ou trois lois violées et quelques nuits passées derrière des barreaux. Ainsi que des dizaines de milliers de lettres d’auditeurs, trois jours après la première diffusion, une audience d’environs 10 millions d’auditeurs dans les semaines qui suivirent le lancement de la station et la création d’une légende.
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